Biennale du design de St-Étienne — Gabriel Badin & Antonin Caussèque
22347
post-template-default,single,single-post,postid-22347,single-format-standard,theme-stockholm,qode-social-login-1.0,woocommerce-no-js,ajax_fade,page_not_loaded,,select-theme-ver-4.1,wpb-js-composer js-comp-ver-5.2,vc_responsive

Biennale du design de St-Étienne

Ce projet artistique et performatif a été mené dans le cadre de la 10e Biennale Internationale du Design de Saint-Étienne. Durant le mois de la biennale, nous nous sommes proposé de mettre en place une « Fabrique d’images » au 18 rue de la République au coeur du centre-ville afin de permettre aux gens de venir déposer une doléance sur la question du centre-ville. Nous leurs avons demandé avec le ton de leur choix, quelles seraient leurs images du centre-ville de demain? Notre volonté étant de récolter par le biais de mots déposés dans une boîte, la matière première des images que nous allions fabriquer pour eux. Dans le cadre de cette performance nous avons réalisé une soixantaine d’images sur des thématiques variées (environnement, transports, services…etc)

Nous avons eu la volonté de créer, sur un mode participatif, des images au format carte postale (10x15cm) sur place et dans un temps court. Nous avons adapter la technique de la gravure, de l’impression en relief, pour pouvoir fabriquer nos images avec une plus grande rapidité. Nous nous sommes appuyés sur des matrices de bois, découpées au préalable à l’aide d’une scie à champs tourné. Nos pièces une fois assemblées permettaient de créer l’image voulue. Un travail de synthétisation, de simplification des formes a aussi était à la fois une nécessité et un parti-pris graphique assumé.

Notre implantation dans une ancienne boutique laissée vacante depuis de nombreuses années, dans la rue de la république à Saint-Étienne nous a permis de mener notre projet in situ. Jouant le jeu, en tenant pendant un mois ce lieu ouvert au public et aux badauds.Nous avons eu à coeur aussi d’envisager notre espace comme un endroit d’échange. Le contact direct avec des publics d’origines diverses nous a permis de sortir de nos habitudes de travail en atelier. Nous proposions aussi nos réalisations à la vente, ainsi les personnes désireuses de repartir avec une de nos images pouvaient en faire l’acquisition sur place ou alors de la commander.